Gymnase du Port-à-l'Anglais
Quatre Plus a accès, aux horaires précisés sur la page d’accueil du site, hors fermetures exceptionnelles (vacances) et absence de bénévoles-ouvreurs (badges bleus), à la salle d’escalade du Gymnase du Port à l’Anglais (22 rue Charles Fourier, 94400 Vitry-sur-Seine). Cette salle comporte 24 lignes de 8 à 10 mètres de haut, et les membres de l’association organisent deux séances par an de démontage d’anciennes voies, nettoyage des prises et de réouverture de nouvelles voies.
LISTE COMPLÈTE DES VOIES SUR OBLYK.ORG
LISTE PARTIELLE DES VOIES SUR SKALA3MA.COM
Un peu d’histoire…
La salle principale contient plusieurs structures reliques de ce qu’était l’escalade sur structure artificielle à l’époque de son ouverture (septembre 1992 !), avec du « copyrock » en béton moulé, une structure d’ancre gigantesque, un grand toît, des murs inclinables sur vérins… Le terrain multi-sports contient aussi un pan de bloc monté sur vérin, moins souvent utilisé mais parfaitement fonctionnel.
Ce mur, d’une hauteur maximale de douze mètres, est divisé en quatre parties: une section électriquement inclinable en angles positifs et négatifs, une partie prévue pour la pose de prise amovible, une partie présentant des moulures intégrées et, au centre, une ancre marine en polyester et fibre de verre, fixée sur le mur, offre une large gamme de prises saillantes et permanentes. Elaboré en collaboration avec «Quatre +» une association vitriote de grimpeurs et l’avis de la Fédération française d’escalade, ce mur doit répondre à un impératif: l’accessibilité à tous, des enfants de maternelle aux grimpeurs chevronnés.
L’Humanité, 25/09/1992
Ces structures en résine et en béton étaient un choix délibéré puisque les panneaux en bois avec inserts pour les prises en résine existaient déjà depuis peu, sous des formes certainement plus primaires et moins fiables qu’aujourd’hui. Bernard Lavollet, trésorier de 4+, écrivait dans un courrier préparatoire au projet de mur en 1987 :
[…] nous ne recommanderons pas, pour la réalisation d’une structure artificielle d’escalade, intérieure ou extérieure, l’utilisation étendue du matériau support employé pour le « mur » proposé aux fêtes du Lilas 87. Même si, dans le cadre d’une popularisation/suggestion à l’escalade, avec les moyens minimum, cette solution ne doit pas être rejetée en contenant très expressément ses dimensions, et quoique la mobilité, la qualité des prises en ont fait un instrument au principe intéressant. S’y oppose la fiabilité des fixations (l’aggloméré, le contre-plaqué, le bois, ne peuvent pas supporter durablement des cisaillements répétés sous des charges de 80 à 100 kilogrammes par centimètre carré.)
B. Lavollet, 12/06/1987
Un courrier ultérieur, dans les phases avancées du projet (1991), suggère que la structure et les prises proposent une « imitation tactile du calcaire, du granit et du grès »… Aujourd’hui, ce genre de suggestion peut prêter à sourire, mais il faut rappeler qu’à l’époque 4+ ne grimpait presque exclusivement qu’à Fontainebleau, puisqu’il n’y avait que 2 structures artificielles d’escalade dans le Val-de-Marne (mur municipal de Fontenay-sous-Bois réalisé en 1986, mur municipal en libre accès d’Ivry-sur-Seine réalisé en 1987). La première salle privée d’escalade de France, le Centre Européen d’Escalade (maintenant Roc et Résine), ouvrira le même mois que le mur de 4+, en septembre 1992 à Thiais.
Un nouveau mur pour 4+ ?
– de la verticalité en optimisant toutes les hauteurs de la salle
– un dévers progressif pour que tout le monde puisse y accéder, sans tout de suite se retrouver dans le grand toit
– une optimisation des volumes en exploitant au maximum les murs de la salle.
Au final, le nombre de lignes et les possibilité d’ouverture augmenteront, pour la plus grande joie des bénévoles et adhérente·es de 4+ et de toutes les structures utilisant le mur (autres associations, scolaires…).
Pour l’instant rien n’est arrêté. Nous avons travaillé avec une entreprise pour proposer des visuels et un premier budget à la Mairie. Nous attendons le prochain vote du budget en 2025 pour avoir confirmation du projet. Il faudra ensuite le concrétiser, faire des allers et retours entre les entreprises et la Ville, associer les partenaires, obtenir des devis, choisir les prestataires, mener les travaux… ceux-cis devraient se dérouler pendant les grandes vacances d’été afin de ne pas gêner les pratiques associatives et scolaires.
Une chose est sûre : nous avons hâte !
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En déplacement ? En quête de nouveaux défis ? Vous avez déjà fait toutes les voies de chez nous ? Vous pouvez aussi Grimper chez les voisins (lien cliquable) dans les autres salles FSGT, qui vous accueilleront à bras ouverts, tout comme nous accueillons aussi les voisins qui viendraient grimper chez nous !